Bernard Pivot : Dictionnaire amoureux du vin


Que vous aimiez le vin, que vous l’appréciez ou même que vous n’y connaissiez rien, voici le dictionnaire amoureux du vin. Ce livre est un bijou à découvrir.

communauté des amoureux du vin
Dictionnaire pour les amoureux du vin

 

 

Il faut le parcourir, le déguster. A la façon dont vous pourriez découvrir un terroir, ce dictionnaire amoureux du vin vous montrera la richesse des différentes étapes et origines du vin.

 

Tous ne sont pas représentés mais un très grand nombre d’entre eux vous émerveilleront. Ce livre écrit par Bernard Pivot vous apporte une culture immense. Ainsi, vous acquérez la culture de la vigne et du vin mais, en même temps, la culture de l’esprit et des hommes.

 

Bernard Pivot nous parle des « seigneurs » de la terre. De ces vignerons qui sont des auteurs, des artisans, des artistes. Tous aiment leur métier et le font partager. Bernard Pivot nous les conte et vous découvrez alors pourquoi le vin, ce nectar des dieux, existe depuis des millénaires, fait partie de l’humanité et nous appartient en tant que patrimoine national.

 

L’auteur nous explique ce produit, qui est aujourd’hui malheureusement malmené, dénigré, alors que ses vertus ont, depuis longtemps, été reconnues.

Entrez dans le dictionnaire amoureux du vin, suivez les étapes pas à pas, ou piochez au hasard des pages une remarque, un vigneron, un terroir.

Laissez vous happer, attraper. Enivrez-vous de cet univers. Jamais vous n’auriez pu imaginer parcourir un dictionnaire avec un tel plaisir. Le dictionnaire amoureux du vin est plein d’anecdotes, de la terre jusqu’à la cave, lieu mythique où l’avenir se construit à l’abri du temps. Un millésime exceptionnel à vous offrir.

 

Une récolte supérieure à celle de l’an dernier

Alors que l’an dernier la saison des vendanges s’était close sur une certaine déception en raison d’une récolte assez médiocre, la page semble être tournée pour l’année 2013 avec une production repartie à la hausse.

vin
La récolte 2013 repart à la hausse

 

Des producteurs satisfaits de leur récolte
 

Les experts estiment que la récolte de vin réalisée par l’ensemble des vignerons européens à l’automne 2013 dépasse, à hauteur de 15,2%, celle de 2012.

Ainsi, la France voit sa récolte de vin se présenter sous les meilleurs auspices puisqu’il est prédit une hausse de près de 7%. Toutefois, la récolte de 2013 restera probablement en deçà de la moyenne des années précédentes.

En ce qui concerne nos voisins européens, le bilan apparaît également positif. En effet, les vignerons italiens, espagnols et hongrois se réjouissent de leurs excellentes vendanges. De même, d’après l’organisation syndicale Copa-Cogeca, la récolte grecque s’avère aussi très intéressante.

Enfin, si la production s’est accrue au Portugal, elle n’a cependant guère varié en Pologne, en Allemagne ainsi qu’en Autriche.

Quelles perspectives économiques ?

Le bilan globalement positif des vendanges automnales laisse envisager la possibilité pour l’Union Européenne de reconquérir les marchés perdus en 2013.

Néanmoins, selon le secrétaire général de Copa-Cogeca, Pekka Pesonen, la prudence reste de mise et il importe d’être toujours sur le qui-vive afin d’anticiper les crises éventuelles.

En outre, Pekka Pesonen exhorte également les négociateurs européens, chargés de légiférer le commerce des vins avec les Etats-Unis, de s’assurer que les vins portent des indications signalant la provenance géographique ainsi que les mentions traditionnelles. Sachant que les Etats-Unis sont les premiers importateurs de vins européens, toutes les précautions suivantes ne sont pas anodines et doivent attester de l’authenticité du produit.

 

Bien choisir son verre à vin

Y a-t-il un verre adapté pour servir un type de vin ?

Ceci est un constat bien connu des œnologues : la nature du verre influe sur la qualité du vin lors d’une dégustation. Si vous êtes un amateur du précieux breuvage, vous devez donc choisir avec la plus grande attention les verres pour sa consommation. Que faut-il prendre en considération pour réussir votre choix ?

Effet du contenant sur le contenu : relation pas si dénuée de sens

vin
Bien choisir son verre à vin

Pour la plupart des consommateurs lambda, le vin reste le même quel que soit le verre dans lequel il est servi. Leur conception est celle-ci : peu importe le bocal pourvu qu’on ait l’ivresse. Ce n’est pas du tout la position des grands amateurs et des professionnels du vin. Deux constats militent en faveur de cette dernière thèse. Versez la même quantité du même vin dans deux différents verres : un verre à pied à bout effilé et un verre sans pied, de structure évasée de la base au buvant. Dégustez tour à tour, et non boire en un seul trait, ces deux quantités. Vous pourrez constater vous-même la différence.

Cet effet du verre sur la qualité du vin est pris en compte pour des raisons d’équité lors des concours ou des foires de vin. C’est le même type de verre qui est remis à chaque dégustateur. Afin de mettre tous les spécialistes dans les mêmes conditions d’appréciation. Il ne s’agit donc pas de vaines subtilités d’œnologue. Mais quels critères doivent déterminer votre choix ?

À chacun selon ses possibilités

En fait le critère fondamental demeure celui lié à la somme d’argent que vous êtes prêt à investir dans l’acquisition de vos verres à vin. L’idéal serait d’en avoir toute une collection, avec des catégories adaptées à diverses circonstances de la vie. En jouant sur la matière (cristal, cristallin ou kwarx), vous aurez ainsi des verres à vin de table, des verres pour les grandes réceptions, etc…

Mais si vous ne pouvez vous offrir ce plaisir que procure la variété, il est possible de vous contenter de trois types de verre. Les seuls écueils à éviter en termes de verre à vin, sont les verres à fleurs ou coloriés. Ils sont totalement inadaptés, car ils dénaturent l’aspect du subtil liquide. Évitez aussi celui communément appelé verre à moutarde. Il empêche une meilleure appréciation du bouquet, quelle que soit la qualité du vin.

La plus simple combinaison est de retenir trois types de verre au total, forcément à pied effilé. Une catégorie sera réservée aux vins rouges, par exemple les verres à Bordeaux. Un autre modèle servira uniquement les vins blancs. Pour ce cas d’espèce, la lyre sera préférée à toute autre forme. Et enfin pour le champagne, il n’y a rien de mieux que la flûte.

En termes de taille, toutes les dimensions sont admises. Il vous suffira d’éviter de revenir à l’antique usage des verres immenses pour le service du vin, habitude qui avait cours il y a plusieurs siècles déjà.

En définitive, le choix du verre à vin répond à des normes certes, mais tout dépend du tempérament de chacun. Et de ses moyens. L’essentiel est d’éviter de commettre des erreurs flagrantes de goût dans cette sélection.

 

Salon des vignerons indépendants de Lyon: des vins et des hommes

L’édition 2013 du salon des vignerons indépendants de Lyon se tiendra à la halle Tony Garnier du 24 au 28 octobre prochains.

Cette étape lyonnaise sera encore une fois l’occasion pour les petits producteurs de mettre sur un même plan d’intérêt le vin, la vigne et les Hommes qui la travaillent.

foire aux vins
Salon des vignerons

Une affaire de passion et de terroir :

Aller à la rencontre des vignerons indépendants à Lyon, c’est partir en quête des origines du produit fini et comprendre le travail de passionnés, qui vivent pour leur production et gagnent leur vie hors des circuits de distribution classiques, comme si apprécier un vin à sa juste valeur nécessitait d’abord d’appréhender des cultures, des émotions, un savoir faire.

L’homme est il plus important que le produit ? Surement pas mais il le rend meilleur et surtout lui donne une âme, qui échappe souvent au consommateur citadin tributaire de la grande distribution ou – au mieux – de son caviste préféré, qui reste un généraliste du vin.

Concours, références et dégustations :

Le Salon des vignerons indépendants de Lyon rétablira cette vérité et, à la manière d’un salon de l’agriculture, emmènera les amateurs de vins aux bâtisseurs de vins. Cette année encore, le visiteur devra être sélectif pour entrevoir quelques-unes des 5 500 références, bêtes à concours soumises à un panel de 1 200 jurés connaisseurs.

Les 545 vignerons du millésime 2013 en profiteront pour prendre le pouls de leur outil de travail : état et résistance de la vigne, conditions climatiques rencontrées cette année, efficacité des traitements et évolution des cépages…

Dans ce salon qui abrite l’un des concours de vin parmi plus renommés du territoire, les vins traditionnels côtoient les vins bios ou labellisés, car le pari de la qualité ne réside pas sur l’étiquette, mais dans le terroir. Tant qu’il y aura des Hommes…

Salon des vignerons indépendants de Lyon – Du jeudi 24 au lundi 28 octobre 2013 – Horaires d’ouverture :

Jeudi 24 de 15h à 22h
vendredi 25 –samedi 26
Dimanche 27 de 10h à 20h
Lundi 28 octobre de 10h à 18h

L’étiquette de vin : une source riche d’informations !

Vous avez invité des amis à manger à la maison, mais voilà : au supermarché, vous êtes bien en mal de trouver une bouteille de vin qui s’accommodera avec votre coq en sauce.

Bien qu’il soit trop tard pour s’inscrire à des cours d’œnologie, il est quelques connaissances essentielles qui vous permettront de déchiffrer l’étiquette du vin et d’en savoir un peu plus sur son compte.

La CEE et l’Administration française ont défini plusieurs mentions obligatoires dont chaque bouteille doit se revêtir. Celles-ci doivent vous renseigner non seulement sur l’origine du vin, mais également sur ses conditions de production et mise en bouteille.

vin en bouteille
Savoir lire l’étiquette d’une bouteille

Les renseignements spécifiques aux vins d’Appellations d’Origine

Tout d’abord, renseignez-vous sur la catégorie de vin à laquelle vous avez à faire : s’agit-il d’un vin de table (aujourd’hui appelés « vins sans Indication Géographique), d’un vin de pays (ou Vins avec Indication Géographique Protégée), ou d’un vin d’origine contrôlée (AOC) ? Les étiquettes de vin AOC doivent obligatoirement porter le nom de la région de production, bien que celui du cépage ne soit pas censé apparaître, à l’exception de certaines régions telles que l’Alsace, le Jura, la Touraine ou encore la Savoie. A l’inverse, les vins d’origine sont les seuls à pouvoir porter sur leur étiquette le nom de Château, Cru, ou Clos (qu’il s’agisse de vins AOVDQS – Appellation d’origine vin délimité de qualité supérieure – ou d’AOC).

Des renseignements sur la mise en bouteille et les caractéristiques du vin

Chaque bouteille doit bien sûr également indiquer le degré d’alcool, et la contenance. Une autre mention obligatoire pour toutes les catégories de vin est le nom et l’adresse de l’embouteilleur, avec une indication sur le lieu de mise en bouteille si celle-ci a eu lieu sous la surveillance du viticulteur ou du négociant.

Millésime et conseils de services

Le millésime, tout comme le nom des éventuelles récompenses remportées, sont des informations facultatives qui peuvent pourtant faire toute la différence.

Méfiez-vous cependant des mentions « élevé en fûts » ou « vendangés à la main » qui ne sont pas nécessairement des gageures de qualité, dans la mesure où l’information n’est que partielle. Vous pouvez par contre vous inspirer des conseils de plus en plus fréquemment donnés sur la contre-étiquette. On peut y découvrir le type de mets que le vin peut accompagner, de quels cépages il est composé (notamment pour les vins de table), ou encore la température de service conseillée.

Alors, vous avez choisi ?

Il est bien évident qu’il sera moins risqué de s’orienter vers un AOC si vous souhaitez être certain(e) de convaincre vos amis de vos connaissances en œnologie.

N’oubliez pas également de prévoir des boissons sans sulfites ou non alcoolisées si vous avez parmi vos hôtes des femmes enceintes, ou des personnes allergiques aux SO2.

Enfin, si vous souhaitez servir votre vin selon les règles de l’art, et en fonction de ses caractéristiques, vous pouvez tout à fait le mettre en carafe afin de le laisser décanter, s’il a de l’âge, ou tout simplement de l’aérer ou de libérer son parfum s’il s’agit d’un jeune vin un peu corsé.

 

Premières vendanges sous le signe du renouveau à Liège.

Les cliquetis des sécateurs ont raisonné avec allégresse à Liège ces derniers jours, apportant un démenti cinglant à ceux qui affirmaient avec aplomb que la Belgique n’était pas un pays viticole et que le climat qui y régnait ne se prêtait pas à la culture de la vigne.

C’est avec joie et fierté que la Coopérative des Vins de Liège vient de démontrer le contraire en effectuant ses premières vendanges.

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1er coup de sécateur pour le vin Liégeois


Des débuts prometteurs pour le vin de Liège

Cette renaissance d’une tradition viticole qui était tombée aux oubliettes, est le fruit d’un projet audacieux qui à germé dans les esprits d’une trentaine de Liégeois en 2007.
Ils créent en 2010 une coopérative à objectif social.

Durant trois ans leur idée se consolide grâce à leur ténacité, et la Coopérative compte aujourd’hui en son actif 814 coopérateurs.

Des conditions atmosphériques favorables ont permis de vendanger avec une année d’avance des vignes plantées en 2012.
Les coopérateurs possèdent 10 hectare de terres, partagées entre la commune d’Eben-Emael et celle de Heure-le-Romain.

Les vignes du Solaris aux arômes prononcés, du blanc Johaniter qui rappelle le Riesling et du Cabernet Cortis, ont donné un rendement d’environ 20 litres par hectare.
Ces vins ont une teneur en sucre correcte, qui devrait porter à 10,5 ou 11 leur degré d’alcool.

Un objectif de rendement de 9000 bouteilles par an est fixé par les coopérateurs pour un avenir qui s’annonce prometteur.
A l’aube de 2015, le vin nouveau sera prêt à être dégusté et les coopérateurs espèrent à long terme dégager une rentabilité du fruit de leur travail, labélisé bio.

Les coopérateurs recrutent encore des nouveaux membres habités de la passion et de l’amour du vin, qui souhaitent écrire avec eux d’autres pages de l’histoire de ce breuvage au pays de Liège.

Bientôt du muscadet rouge ?

La France, éternel pays du savoir faire et du travail de la vigne, s’apprête à adopter un nouveau vin. Apparu il y a une quinzaine d’années sur la commune du Landreau au sein du Vignoble nantais, un cépage de muscadet porteur de grains rouges sera commercialisé dans les prochaines années, proposant ainsi du muscadet non pas rouge, mais rosé : « Ce ne sera certainement pas du rouge, tout simplement parce que sa coloration est trop faible pour cela.

muscadet
Un muscadet rouge bientôt dans nos verres ?

Il s’agira plus probablement un rosé ou alors d’un effervescent selon la méthode traditionnelle. Beaucoup de solutions sont envisageables » a annoncé Alain Poulard, le responsable de l’Institut français de la Vigne et du Vin.

Une commercialisation prévue pour 2017

 Après avoir été analysé lors de nombreux tests sanitaires visant à évaluer sa composition et son éventuel dangerosité pour l’organisme, ce nouveau cépage de muscadet est désormais entré dans une dernière phase de validation comme l’explique Alain Poulard : « Le Comité technique permanent des sélections continue les tests sanitaires pendant 3 ans. Ceci afin de pouvoir l’inscrire rapidement au Catalogue national. »

Mais certains vignobles ont déjà pris de l’avance puisque des plants ont été introduits le 10 octobre dans deux domaines, tout d’abord celui de Jean-Claude Malidain situé à Corcoué-sur-Logne et d’autre part celui de Jean-Luc Viaud au Landreau.
Il faudra tout de même attendre encore un peu avant de pouvoir déguster cette nouvelle variété de muscadet, car sa commercialisation finale en cas de validation par le Comité Technique est prévue pour 2017.

La contrefaçon touche aussi le vin

Omniprésente au sein du commerce international, la contrefaçon touche aussi le vin. Si, à l’heure actuelle, seuls les crus les plus prestigieux sont concernés, la plupart des professionnels de la filière vin restent néanmoins sur le qui-vive.

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La contrefaçon touche aussi le vin

 

La contrefaçon des grands vins : un phénomène en plein essor

Les chiffres inhérents à la contrefaçon des vins s’avèrent inquiétants. En effet, les économistes estiment que 20% du volume de vin échangé à travers le monde proviendrait de la contrefaçon. En outre, l’INAO traite environ 300 dossiers par an liés à la contrefaçon des grands crus.

Force est de constater que la contrefaçon des vins apparaît comme un business fort lucratif. Le phénomène, en vogue depuis les vingt dernières années, doit être mis en corrélation avec la croissance économique que connaissent les pays émergents. En effet, les faussaires ont rapidement compris que les classes aisées de ces pays apprécient tout particulièrement les luxueux produits européens tels les grands crus français. Ainsi, plus d’un quart des quelques 300 dossiers traités par l’INAO concernent la contrefaçon des vins en provenance de Chine.

Comment reconnaître les contrefaçons

Laurent Ponsot, spécialiste des contrefaçons de grands crus, relate une escroquerie concernant la cuvée Romane-Conti 1945. Ainsi, il n’existe que deux tonneaux de ce prestigieux cru de Bourgogne. Or, depuis 25 ans, il s’en serait écoulé plus du quintuple, ce qui corrobore les soupçons de contrefaçon.

Comment remédier au problème?

Soucieux de préserver l’authenticité de leurs vins, les vignerons utilisent des étiquettes numérotées mais également des bouteilles gravées. On constate aussi l’utilisation d’internet et de procédés plus high-tech tels que des codes barres infalsifiables ou encore des codes à bulles. Cette dernière technologie, présentée comme infaillible, connaît un réel succès tant au seins de l’Hexagone qu’à l’étranger.

Les vendanges ont commencé en Alsace

C’est toujours plusieurs jours avant la date habituelle des vendanges, que les raisins destinés à l’élaboration du crémant d’Alsace sont récoltés, toujours à la main.

Mais tout dépend de la maturité du raisin. Ainsi dans le sud, les vendanges peuvent commencer dès le mois d’août alors que dans le nord, cela peut attendre la saison automnale.

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Les vendanges démarrent

Cette année, les vendanges pour récolter les raisins du vignoble d’Alsace, qui donnera un vin mousseux très connu, ont commencé dès le 19 septembre. Les autres vendanges se dérouleront après le 30 septembre, voire même en octobre.

L’association des viticulteurs d’Alsace, qui décide des dates de vendange, affirme qu’il est normal que ces vendanges soient tardives cette année du fait de la mauvaise météo qui a régné ce printemps et qui malheureusement a réduit le volume des récoltes.

Cependant, cela devrait produire du vin de qualité. Et à ce propos, les producteurs souhaiteraient voir un réajustement des prix.

De ce fait, les recrutements sont allés bon train dans la région. Les demandes ont afflué car bien évidemment cette activité, certes temporaire, rapporte.

Et c’est bien pour cela que les étudiants sont nombreux à postuler. Ils peuvent, à cette occasion, ramasser un vrai petit pactole qui les aidera à financer leurs études.

Mais ils ne sont pas les seuls, les amateurs de bon vin, et férus d’œnologie espèrent eux aussi pouvoir participer à cette récolte. Bien évidemment seuls ceux en bonne forme physique seront retenus car le travail est fatigant, d’autant plus lorsque la météo s’en mêle, mais l’expérience reste enrichissante.

Un dépôt au fond d’une bouteille est plutôt bon signe…

Quand on prend une bouteille de vin rouge ou de vin blanc, il n’est pas rare de trouver, au fond de la bouteille, un certain dépôt. Le plus souvent, c’est plutôt un signe de qualité et il suffit de décanter le vin pour lui redonner toute sa limpidité avant de le servir.

Bouteille de vin
Dépôt au fond d’une bouteille

D’où vient le dépôt au fond d’une bouteille de vin ?

Le dépôt gêne davantage l’apparence du vin que son goût. Pour certains vins rouges de plus de vingt ans, le dépôt peut être important mais il varie en fonction des crus et des millésimes. Il peut s’agir de tartre provenant des raisins et qui se dépose au fil du temps ou lorsque la température est trop froide. Le plus souvent, ces dépôts sont filtrés lors de la mise en bouteille mais, pour conserver toute la saveur d’un vin, le filtrage ne doit pas être trop important. Le dépôt est donc un phénomène tout à fait normal et naturel qui concerne surtout les vins les plus vieux.

Que faut-il faire ?

Il est recommandé de faire décanter le vin dans une carafe avant de le servir. Le dépôt va retomber au fond et ne tombera pas dans les verres. La décantation permet de séparer les dépôts tout en oxygénant le vin pour qu’il développe ses arômes. On recommande de réaliser cette opération à proximité d’une bougie afin de bien voir le dépôt et d’arrêter le versement du vin dans la carafe au bon moment.
Le dépôt du vieux vin n’est pas forcément à jeter : il peut être étalé sur une tranche de pain et dégusté en tartine.