Nouvelles règles d’étiquetage des vins : Tout ce que vous devez savoir

Le secteur viticole connaît de nombreuses évolutions, notamment en matière d’étiquetage. La régulation de l’information à fournir sur les étiquettes des bouteilles est devenue un enjeu fondamental afin d’assurer une meilleure information pour le consommateur et une concurrence loyale entre les producteurs. C’est pourquoi l’Union Européenne a introduit de nouvelles règles d’étiquetage des vins (n’hésite pas à consulter, par ailleurs, l’excellent guide sur les codes QR sur les étiquettes de vin).

Contexte et réglementation de l’étiquetage des vins

Dans l’Union Européenne, un ensemble de dispositions légales encadrent l’étiquetage des vins. Les trois principaux textes ayant trait à l’étiquetage sont :

  1. Le règlement (UE) n°1169/2011, relatif à l’information du consommateur sur les denrées alimentaires;
  2. Le règlement (UE) n°1308/2013, portant organisation commune des marchés (OCM) des produits agricoles, qui prévoit plusieurs dispositions relatives à l’étiquetage des vins AOP, IGP et sans indication géographique;
  3. Le règlement (UE) n°2019/33, complétant l’uniformisation des règles d’étiquetage du vin.

Les nouvelles dispositions du règlement (UE) n°2019/33 ont été adoptées en date du 10 décembre 2018 et sont entrées en vigueur le 1er avril 2019.

Principales nouveautés introduites par les nouvelles règles d’étiquetage des vins de l’Union Européenne

Parmi les changements majeurs apportés par ces réglementations, nous pouvons souligner :

  • L’obligation d’afficher sur l’étiquette la mention « vin », dans une taille minimale prévue, quel que soit le type de vin;
  • Un allègement des contraintes pour les mentions facultatives : les producteurs peuvent ajouter librement certaines mentions informatives (exemple : cépage, millésime), à condition de ne pas induire le consommateur en erreur et de respecter un cahier des charges pour certains termes ou expressions spécifiques;
  • La possibilité d’utiliser le logo européen bio sans ajout de vin biologique certifié, sous réserve de répondre aux exigences applicables pour cette mention;
  • L’autorisation de certaines mentions liées au développement durable et au commerce équitable, à condition qu’elles soient inspirées des normes internationales reconnues;
  • La suppression de l’interdiction de faire figurer le drapeau national autre que celui du pays membre, permettant ainsi de mettre en avant le pays d’origine du vin de façon plus simple et palpable pour le consommateur.

Les implications pour les producteurs, négociants et utilisateurs finaux

Compte-tenu des changements apportés par ces nouvelles règles d’étiquetage des vins, les acteurs concernés doivent veiller à la conformité de leurs étiquettes afin d’éviter toute sanction ou risque d’image. Voici quelques pistes à envisager :

  • Se renseigner sur les obligations réglementaires en vigueur, notamment en consultant les textes officiels et les sources d’information fiables telles que les organismes professionnels et les autorités compétentes;
  • Réaliser un diagnostic détaillé des étiquettes, en analysant chaque mention présente, sa taille d’impression, son emplacement sur l’étiquette, etc.;
  • Mettre à jour les étiquettes en cas de non-conformité, en prévoyant les coûts liés à cette opération (impressions, changement de packaging, etc.) et en anticipant les impacts sur les délais de mise sur le marché;
  • Informer les partenaires et clients des changements, afin de les rassurer sur la qualité et la conformité des produits concernés et d’éviter toute confusion ou inquiétude;
  • Surveiller régulièrement l’évolution des réglementations, afin de rester informé des éventuels changements futurs et d’adapter en conséquence les pratiques d’étiquetage.

Exemples de bonnes pratiques pour se conformer aux nouvelles règles d’étiquetage des vins

Certains producteurs ont déjà pris les devants en adaptant leurs étiquettes conformément aux obligations. Nous avons sélectionné quelques exemples :

– L’utilisation du logo européen bio : certains vignerons certifiés en agriculture biologique ont ajouté le logo européen sur leurs étiquettes, mettant ainsi en avant leur engagement environnemental tout en respectant les règles établies;

– L’affichage clair et lisible de la mention « vin » : plusieurs producteurs ont veillé à faire figurer cette mention en taille suffisante et dans un endroit visible sur l’étiquette, permettant ainsi de répondre aux exigences et d’éviter toute confusion avec d’autres boissons alcoolisées;

– Le recours à des mentions facultatives bien maîtrisées : grâce à une meilleure connaissance des règles encadrant ces mentions, des vignerons ont pu informer davantage le consommateur sur les caractéristiques de leurs produits (cépage, millésime, etc.), tout en respectant un cahier des charges précis.

En somme, la prise en compte des nouvelles règles d’étiquetage des vins est essentielle pour assurer la conformité des produits et renforcer la confiance entre les acteurs du secteur et les consommateurs. Les professionnels ont donc tout intérêt à se familiariser avec ces changements et à anticiper leurs impacts sur leur activité.

Les maladies de la vigne les plus courantes

Les maladies de la vigne peuvent avoir des conséquences catastrophiques pour les producteurs, réduisant considérablement la production et la qualité des raisins et du vin. Il est donc important de comprendre les différentes maladies qui peuvent affecter les vignes afin de pouvoir les identifier et les traiter correctement. Les maladies les plus courantes sont la pourriture grise, le mildiou, l’oïdium et la cercospora, qui sont toutes des maladies fongiques.

Pourriture grise

La pourriture grise est une maladie fongique très courante qui affecte les vignes. Elle est causée par le champignon Botrytis cinerea et affecte principalement les feuilles, les grappes et les tiges des vignes. Les symptômes comprennent des taches brun-grisâtres sur les feuilles et les tiges, ainsi que des grappes de raisins pourries. La pourriture grise peut être très destructrice et réduire la qualité et la quantité du raisin et du vin produits. Heureusement, il existe plusieurs méthodes de contrôle des maladies, notamment l’utilisation de produits chimiques ou biologiques spécialement conçus pour lutter contre ce type de champignon. Voici une liste exhaustive des maladies de la vigne, puisque notre article ne parle que des maladies les plus courantes uniquement.

Mildiou

Le mildiou est une autre maladie fongique fréquente qui affecte la vigne. Elle est causée par le champignon Plasmopara viticola et affecte principalement les feuilles, les tiges et les racines des vignes. Les symptômes comprennent des taches brunes et jaunâtres sur les feuilles, des feuilles qui jaunissent, des grappes desséchées et un mouillage des feuilles et des tiges. Comme la pourriture grise, le mildiou peut être très destructeur si laissé sans traitement. Une fois de plus, il existe plusieurs méthodes pour contrôler la maladie, notamment l’utilisation de produits chimiques ou biologiques spécialement conçus pour lutter contre ce type de champignon.

Oïdium

L’oïdium est une autre maladie fréquente qui affecte la vigne. Elle est causée par le champignon Erysiphe necator et affecte principalement les feuilles, les tiges et les grappes des vignes. Les symptômes comprennent des taches blanches poudreuses sur les feuilles et les grappes, ainsi que des feuilles qui jaunissent et se dessèchent. Comme les autres maladies, l’oïdium peut être très destructeur si laissé sans traitement. Heureusement, il existe plusieurs méthodes pour contrôler la maladie, notamment l’utilisation de produits chimiques ou biologiques spécialement conçus pour lutter contre ce type de champignon.

Cercospora

La cercospora est une autre maladie commune qui affecte la vigne. Elle est causée par le champignon Septoria musiva et affecte principalement les feuilles des vignes. Les symptômes comprennent des taches brunes circulaires sur les feuilles, ainsi que des feuilles qui jaunissent et se dessèchent. Comme les autres maladies, la cercospora peut être très destructrice si elle n’est pas traitée à temps. Heureusement, il existe plusieurs méthodes pour contrôler la maladie, notamment l’utilisation de produits chimiques ou biologiques spécialement conçus pour lutter contre ce type de champignon. La vigne est sujette à un certain nombre de maladies fongiques qui peuvent avoir de graves conséquences sur la production et la qualité du raisin et du vin produits. Cependant, il existe des méthodes efficaces pour contrôler ces maladies, notamment l’utilisation de produits chimiques ou biologiques spécialement conçus pour lutter contre elles. Avec le bon traitement, ces maladies peuvent être efficacement contrôlées et le raisin et le vin produits seront à nouveau de haute qualité.