La bourgogne « ensemence » les nuages

Les professionnels de la filière vinicole connaissent bien les parades contre le fléau de la grêle pour limiter l’impact désastreux de ce véritable bombardement céleste sur leurs vignes fragiles. Parmi elles, on compte des moyens de mitigation mécanique (écrans) ou chimique (iodure d’argent). Cette dernière appelée «ensemencement des nuages» pourrait être généralisée si les assureurs voulaient bien faire un geste envers leurs assurés vignerons.

La bourgogne "ensemence" les nuages
La bourgogne « ensemence » les nuages

Un manque à gagner récurrent

Les vignerons français sont entrain de comprendre amèrement ce que signifie changement climatique. Ces dernières années en effet, dans le Bordelais ou en Bourgogne, des averses de grêles dévastatrices et chroniques on effet réduit de plus de moitié les récoltes de raisins dans certains domaines de ces régions aux grands crus. Cette année, ce sont certains grands crus bourguignons qui ont vu de nouveau la destruction par endroits de plus de 50% des récoltes de l’année. Un manque à gagner très important donc pour des vignerons qui recherchent encore la meilleure des solutions pour limiter la casse consécutive à des événements climatiques exceptionnels. La mise en place d’écrans au-dessus des vignes s’avère être une solution lourde à mettre en œuvre et surtout détestable quant à la pollution visuelle qu’elle engendre. Reste la solution à l’iodure d’argent.

L’ensemencement des nuages

L’idée simple et efficace, connue depuis plusieurs décennies, consiste à à pulvériser de fines particules de sel d’iodure d’argent sur les nuages annonciateurs de grêles. Le résultat est spectaculaire, les grêlons ayant une taille fortement réduite à leur arrivée au sol. Les météorologues savent prédire avec de plus en plus d’exactitude une pluie de grêle. Ainsi, en faisant pulvériser au canon à air comprimé de l’iodure d’argent préalablement à une averse de grêle, les vignerons arrivent-ils à minimiser la casse et l’impact de l’averse sur leurs récoltes. Il suffit de disposer des canons à air comprimé et à iodure d’argent couvrant la zone à protéger et procéder à la pulvérisation quand la météo donne l’alerte. L’investissement coûte au vigneron environ 10 euros à l’hectare. Aussi les vignerons comptent-ils aujourd’hui sur les assureurs pour les aider financièrement à équiper leurs propriétés en équipements adéquats. Mais ces derniers attendent encore de vérifier la fiabilité du procédé à l’iodure d’argent avant de faire un geste en faveur des vignerons. Les remboursements des dommages de plus en plus nombreux et conséquents devraient rapidement faire bouger les lignes…

De l’or dans un mousseux halal

Tout peut être halal, il y a les produits de beauté et même des sex-shops adaptés à la foi musulmane, maintenant il existe le mousseux Halal.

C’est l’entreprise de luxe de Dubaï, Lootah Premium Foods qui vient de lancer sur le marché un vin mousseux halal sans alcool. Ce sont des feuilles d’or qui remplacent l’alcool, la valeur alimentaire serait de 24 carats d’or comestible par bouteille.

De l'or dans un mousseux halal
De l’or dans un mousseux halal

Ce mousseux a pour nom Lussory Gold, il est fait à partir d’un vin blanc Espagnol.

L’alcool a pu être retiré par une distillation sous vide mise au point en Allemagne. Ensuite le mousseux a été fait selon les méthodes traditionnelles.
Les feuilles d’or ont été mises une par une dans chaque bouteille. Celles-ci ont un style italien et chaque étiquette est peinte à la main.

Ces bouteilles reviennent à peu près à 100 euros pièce. Elles ne sont distribuées que dans les Emirats arabes et dans des lieux luxueux comme les hôtels cinq étoiles.
Ce mousseux représente un peu le summum de luxe mais répond à une demande pour célébrer les mariages ou des fêtes, il remplace le champagne. Seulement dix mille bouteilles ont été produites.

Lootah Premium Food est une branche du groupe Abdula Lootah Group. Il est implanté à Dubaï depuis 25 ans.
Il a crée aussi trois types de vin comme le rouge qui est issu des vignobles de La Mancha en Espagne. Le vin blanc et le brut sont fabriqués de la même manière, c’est à dire à partir de souches de raisin Airén et Macabéo.

De violentes intempéries cet été

Année après année, les vignobles français sont, plus ou moins touchés par des intempéries. Parfois sévit la sécheresse ou la pluie. Mais ce que craignent le plus les viticulteurs, c’est la grêle, qui balaie, en quelques instants, les efforts de toute une année.

Les intempéries touchent les vignes
Les intempéries touchent les vignes

Les viticulteurs français sinistrés.

Début juin, 1000 hectares dans la région de Bordeaux sont touchés. A la fin juin, se furent les vignobles de la Côte de Beaune qui furent massacrés. Dans les vignes de Pommard, Volnay, Meursault, les dégâts sont de l’ordre de 50 à 90%. Début juillet, dans le Médoc, dans la région de Cognac mais aussi dans l’Aude, certaines vignes en fleurs, ont aussi été victimes de la grêle.

 

Comment lutter contre ces phénomènes météorologiques ?

Souvent, le soleil sèche les vignes et aide à la cicatrisation des raisins restants. Les viticulteurs doivent réagir vite. Il faut traiter pour lutter contre les maladies qui vont se développer. Le botrylis achève souvent de ruiner les récoltes. Dans les régions sinistrées, il semble nécessaire que l’Etat autorise les viticulteurs à acheter des vendanges, afin que ces viticulteurs puissent vinifier.

L’Etat doit aussi apporter une aide financière suffisamment importante pour aider les viticulteurs. En 2013, elle fut seulement de 5 millions, ce qui représentait 3% des pertes engendrées par la grêle. Pourquoi ne pas aider les viticulteurs à acheter des filets anti-grêle, même si on connaît leurs limites. Il faut aussi subventionner l’installation de générateurs à iode d’argent, qui diminuent le nombre et la taille des grêlons.Il ne faut pas perdre de vue que de nombreux viticulteurs sont partiellement ou pas assurés. Les assurances sont trop chères.

Des vignes françaises en Afrique

Paysage inattendu dans le sud de l’Éthiopie où perchés à 1600m d’altitude, s’étendent 160 hectares de Cépages.


C’est dans ce pays synonyme de sècheresse et de famine aux yeux du monde, que le groupe Français Castel a installé ses vignes depuis 2007 et tirera sa première cuvée cette année.

production de vin
Première récolte en Éthiopie

C’est Meles Zenawi, premier ministre du pays à l’époque, qui a demandé au groupe Français n°3 mondial du vin, de venir produire sur ses terres un vin Éthiopien de qualité qui serait destiné à l’exportation.
Souhaitant attirer les investisseurs étrangers afin d’industrialiser l’Éthiopie, tout en permettant au pays un revenu intermédiaire d’ici 2025, Meles Zenawi pensait qu’un vin « made in Éthiopie » était idéal pour améliorer l’image du pays.

Même si la tradition vinicole en Éthiopie remonte à la première moitié du XXe siècle, Awash Winery produit des vins plutôt sirupeux, adaptés aux goûts locaux, mais bien loin des normes œnologiques mondiales.
Aussi, malgré une bureaucratie pesante, des infrastructures limitées et une faible sécurité pour les investisseurs, Castel s’est lancé dans l’aventure vinicole en Éthiopie, en investissant en 2007 20millions d’euros dans le premier vignoble à capital étranger.

Plantées à Ziway, ces vignes importées de France profitent de conditions favorables, avec un sol contenant beaucoup de sable et des saisons de pluie courtes. De plus la main d’œuvre y est abondante et bon marché.
Considérant ses premiers bénéfices pour 2016, le groupe Français projette déjà d’agrandir le vignoble pour viser les trois millions de bouteilles annuelles.

Castel produit une marque haut-de-gamme dénommée Rift Valley et un vin d’assemblage, l’Acacia.

 

Le financement participatif chamboule le monde du vin

Le financement participatif investit désormais le monde du vin. Ce mode de financement consiste à obtenir des fonds de la part de particuliers afin de financer des projets, et de passer outre la frilosité des banquiers.

Il peut s’agir de l’achat d’hectares de vignes supplémentaires, du maintien de la culture de vignes délaissées par leurs propriétaires, de la création d’une application œnologique ou d’un événement autour du vin.

vin
Crowdfunding dans les vignesv

Voici quelques exemples de ces réalisations, qui peuvent soit utiliser des plateformes généralistes telles que KissKissBankBank, ou des plateformes spécialisées dans le domaine viticole, telles que mesvignes.com ou Terra Hominis.

Une dégustation en musique et en chorégraphie a ainsi été organisée autour du Muscadet par l’association Les Vignes de Nantes, en juin, grâce à l’argent récolté auprès de financeurs particuliers. Ceux-ci ont pu se voir récompensés par des bouteilles ou des verres sérigraphies « Muscadet ».

Lorsque Christelle et Michaël Barthes, jeunes vignerons du Minervois, ont eu besoin d’argent pour rénover leur cave, ils ont fait appel à ce système, face au refus des banques. En échange d’une contrepartie, une cuvée spéciale « Une autre histoire », ils ont demandé aux contributeurs intéressés de financer une première cuve. De nombreux gens ont répondu à l’appel.

En Gironde, Ludovic Barthe, un vigneron dont l’exploitation avait été détruite à 95% par la grêle d’août 2013 (soit une perte de 350 000 €), a mis en place un système de financement participatif, la Bireau Box, pour sauver son exploitation. De nombreux souscripteurs ont répondu à son appel, pour lui permettre, dans un premier temps, l’achat de raisin blanc destiné à produire son vin en biodynamie.

Le développement du financement participatif ne devra pas, pour prendre pleinement son essor, se limiter à une simple transaction. Il est important que cette démarche permette la création d’une véritable communauté autour d’un domaine, fondée sur un échange humain entre le vigneron et ses sociétaires. Elle nécessite en outre un grand travail d’animation pour attirer et convaincre les particuliers de souscrire aux projets présentés. L’occasion sans doute de mieux faire connaître des domaines confidentiels ?

Un nouveau décret sur l’alcool au travail

Jusqu’à maintenant, la consommation d’alcool dans les entreprises était permise pour certaines occasions. Toutefois, un alinéa a été ajouté au décret qui met désormais un terme à ces pratiques.

L’alcool peut porter atteinte à la sécurité

consommation d'alcoolLes salariés ont l’opportunité de consommer lors des fameux « pots » diverses boissons alcoolisées autorisées par le Code du travail. Il est donc possible de boire de la bière, du poiré ainsi que du vin, mais le 3 juillet dernier, un décret a été publié dans le Journal officiel et il met un terme à ces pratiques. Une précision a été apportée par le ministère et elle stipule que l’alcool au travail peut « porter atteinte à la sécurité et la santé physique et mentale des travailleurs ».

En effet, les chiffres relayés par l’institut Gustave-Roussy montrent que 49 000 personnes meurent chaque année en France à cause des boissons alcoolisées.

Les employeurs peuvent restreindre ou interdire la consommation

Par conséquent, les employeurs ont la possibilité grâce à ce décret de prendre des mesures envers les consommateurs d’alcool. Deux possibilités sont envisagées pour le personnel puisque l’entreprise peut seulement restreindre la consommation ou l’interdire totalement. Pour tenter d’expliquer le changement de l’article R4228-20, le gouvernement de François Hollande a expliqué que « l’alcool est la substance psycho active la plus consommée » sur le sol français.

Les salariés sont donc invités à prendre connaissance d’une éventuelle note de service ou du nouveau règlement intérieur. En effet, l’employeur pourra désormais appliquer selon sa volonté les conditions mises en place par François Rebsamen, le ministre du Travail.

La consommation de spiritueux en baisse

C’est bien connu : nous, les Français, n’avons plus de leçons à recevoir en matière d’élaboration de spiritueux ! Premier pays viticole au monde, la France produit les liquides les plus prisés au monde. Toutefois, il semblerait que la consommation française soit en perte de vitesse ces derniers temps. Retour sur des habitudes de consommation en plein bouleversement.

Quand la sobriété modère l’excès

spiritueux
Consommation en baisse

Sommes-nous devenus des carmélites ? Où est passé le Français bon vivant, ripailleur et ne refusant pas une bonne rasade ? En réalité, les habitudes en matière d’achat d’alcool ont changé depuis dix ans. Les Français consomment moins d’alcool. Selon un sondage réalisé en 2009, ils seraient 45% à ne boire qu’une fois par semaine. En 2000, ce chiffre était de 22% et la tendance à l’augmentation se confirme au fil des ans. Par ailleurs, les femmes conservent toujours leur réputation de sobriété modèle : elles sont en moyenne 31% à goûter un spiritueux au moins une fois par semaine quand les hommes se déclarent 47% à le faire. Ces arguments tendent à montrer que les Français se tournent de plus en plus vers une consommation occasionnelle. Les facteurs en sont multiples : les campagnes de prévention, les risques pour la santé, les tarifs de la boisson et également une certaine embellie dans les esprit de la notion de sobriété.

La qualité prime

On constate aisément que la baisse significative de la consommation s’accompagne d’une préférence accrue pour les produits plus raffinés, prestigieux et onéreux. La tendance affichée est celle d’une montée en gamme : la réjouissance du palais prenant le pas sur l’assurance d’une boisson en quantité. Pour preuve, la facture totale des Français pour leurs achats d’alcool a bondi de trente euros en quatre ans, entre 2008 et 2012, malgré une consommation globale en berne. Ceci devrait se poursuivre avec la hausse des taxes sur les spiritueux, amorcée depuis huit ans.

La France premier producteur de vin rosé

La France est reconnue pour les vins qu’elle produit : ceux ci sont exportés ou consommés intra muros.

Parmi ces vins, le rosé a longtemps eu mauvaise réputation mais il gagne du terrain et s’est fait une véritable place près des vins blancs et des vins rouges.

production de vin
Production de vin rosé

La production française de vin rosé

En 2010, la France produisait 6,5 millions d’hectolitres de vin rosé, soit 26% de la production mondiale. Elle est suivie de près par l’Italie, puis loin derrière les États Unis, l’Espagne, etc…
Dans l’ordre décroissant, voici les régions de France qui produisent ce rosé : la Provence arrive en tête, puis la Loire, Bordeaux, le Rhône, le Roussillon, etc…

La France est aussi le premier consommateur de vins rosés dans le monde : avec 35% de la production mondiale, soit 7,6 millions d’hectolitres, un français consomment environ 12 litres de rosé par an. En France, depuis une dizaine d’années, le rosé est plus vendu que le vin blanc dans les GMS.

L’importation de vins rosés

Malgré cette première place dans la production, l’Hexagone est obligé d’importer car sa production ne suffit pas à combler la consommation des français. Selon l’Observatoire mondial des vins rosés, la France est même le premier importateur.

Ainsi, ces importations ont doublé entre 2002 et 2012 pour atteindre 2 millions d’hectolitres, principalement en provenance d’Espagne. Cette situation risque de continuer puisque la production française a diminué de 3% (16% pour l’ensemble des vins) sur ces deux dernières années alors que la consommation a tendance à augmenter.

Du vin à l’apéritif

L’apéritif est un moment privilégié du repas : il symbolise les retrouvailles des invités, le partage des dernières nouvelles ainsi que l’ouverture de festivités gustatives futures. Bien choisir la boisson de l’apéritif est fondamental, d’autant plus que, délaissant les alcools forts, les Français privilégient de plus en plus le vin à l’apéritif.

apéritif
Le vin star de l’apéritif

En effet, une récente enquête réalisée par Wine Intelligence en novembre 2013 a mis en lumière une progression de 17% de part du marché du vin d’apéritif en trois ans.

Cette enquête conclue également que l’année dernière, en 2013, plus d’un Français sur deux choisit le vin pour accompagner l’apéritif au moins une fois par mois, les jeunes entre 18 et 34 ans étant le moteur de cette nouvelle tendance, puisqu’ils consomment au moins une fois par semaine du vin à l’apéritif, avec une préférence pour les vins aromatisés.

Plusieurs raisons expliquent ce changement d’habitude. Le vin tranquille séduit tout d’abord par son goût, pour 53 % des personnes interrogées et par son caractère authentique, pour 41%, mais aussi parce qu’il correspond à un rituel bien français pour 39 % des sondés. En outre, pour 47% des personnes interrogées, ouvrir le vin dès l’apéritif permet d’éviter les mélanges d’alcool.
Pour plus de la moitié des personnes interrogées, le vin de l’apéritif doit être fruité ; pour 40%, il doit offrir des arômes subtils et délicats ; pour 32 %, il doit offrir une sensation de fraîcheur, être doux (pour 30%) et léger (26%).

L’apéro dinatoire favorise également le recours au vin, tout en se démarquant des apéritifs traditionnels. En effet, lors de ces derniers, sont privilégiés les vins blancs et rosés, tandis que le public masculin des apéros dinatoires plébiscite le vin rouge, celui féminin préférant de peu le vin rosé, dont le récent succès est surtout dû à leur nouvelle sophistication, avec des assemblages plus complexes que les vins rosé faciles d’il y a quelques années. L’apéro dinatoire requiert un vin de caractère pour accompagner les différents plats servis.

Ainsi, tous les types de vins trouvent place sur la table de l’apéritif. Toutefois, un vin semble exclu de l’apéritif, le blanc moelleux, dont le caractère sucré trouble le sens gustatif, au profit de la complexité d’un vin blanc sec.
Les consommateurs sont par ailleurs séduits par les coffrets de dégustation permettant de découvrir plusieurs vins et de comparer appellations et cépages. Ils aimeraient ainsi voir se développer les bouteilles de petite taille pour organiser des « apéritifs dégustation ». Cette attente des consommateurs met en avant la place de plus en plus importante qu’acquiert le vin non plus simplement comme boisson accompagnatrice mais comme un produit à connaître dans toute sa diversité et ses particularités pour créer une véritable découverte viticole et un échange autour du vin.

Le degré d’alcool augmente aussi à cause du réchauffement

Le réchauffement climatique est connu pour avoir plusieurs effets néfastes sur l’environnement et la biodiversité.

Mais ces dernières années, une conséquence assez particulière du réchauffement peut être constatée dans les vignobles à travers le monde : le degré d’alcool du vin s’est accru ces dernières années ! Alors pour en savoir plus sur ce phénomène, voici quelques éléments de réponse.

taux d'alcool
Le réchauffement climatique joue un rôle sur le degrés d’alcool

L’augmentation du taux d’alcool, pourquoi ?

Depuis plusieurs années, les chercheurs ont constaté une croissance constante du taux d’alcool des vins chaque décennie. En effet, ce taux était auparavant de 11° et suite à une élévation de l’ordre de 1° par décennie, il atteint à présent jusqu’à une quinzaine de degrés.
Pour comprendre cette hausse, il faut d’abord savoir d’où vient le taux d’alcool du vin.
Par le phénomène de vinification, ce sont les sucres qui sont contenus naturellement dans le raisin qui donnent le taux d’alcool. En effet, le raisin est généralement ramassé quand il est arrivé en période de maturité, au moment où sa concentration en sucre est la meilleure. Lorsque le vin est ensuite mis en futs, ces sucres se transforment pour donner l’alcool dans le vin. Du fait que les températures sont plus élevées d’année en année et qu’il y a de moins en moins de pluie, le raisin mûrit plus rapidement et le sucre qu’il contient est plus condensé, ce qui a pour conséquence d’obtenir une concentration en alcool plus forte suite à la vinification.

Comment remédier à ce problème ?

Pour éviter que le taux d’alcool du vin n’augmente inexorablement, les viticulteurs ont dû modifier leurs habitudes de cueillette. En effet, du fait que le raisin mûrit plus vite chaque année, le ramassage des grappes doit se faire plus tôt dans l’année que d’habitude afin que le raisin n’ait pas le temps de trop se concentrer en sucres.