Un nouveau décret sur l’alcool au travail

Jusqu’à maintenant, la consommation d’alcool dans les entreprises était permise pour certaines occasions. Toutefois, un alinéa a été ajouté au décret qui met désormais un terme à ces pratiques.

L’alcool peut porter atteinte à la sécurité

consommation d'alcoolLes salariés ont l’opportunité de consommer lors des fameux « pots » diverses boissons alcoolisées autorisées par le Code du travail. Il est donc possible de boire de la bière, du poiré ainsi que du vin, mais le 3 juillet dernier, un décret a été publié dans le Journal officiel et il met un terme à ces pratiques. Une précision a été apportée par le ministère et elle stipule que l’alcool au travail peut « porter atteinte à la sécurité et la santé physique et mentale des travailleurs ».

En effet, les chiffres relayés par l’institut Gustave-Roussy montrent que 49 000 personnes meurent chaque année en France à cause des boissons alcoolisées.

Les employeurs peuvent restreindre ou interdire la consommation

Par conséquent, les employeurs ont la possibilité grâce à ce décret de prendre des mesures envers les consommateurs d’alcool. Deux possibilités sont envisagées pour le personnel puisque l’entreprise peut seulement restreindre la consommation ou l’interdire totalement. Pour tenter d’expliquer le changement de l’article R4228-20, le gouvernement de François Hollande a expliqué que « l’alcool est la substance psycho active la plus consommée » sur le sol français.

Les salariés sont donc invités à prendre connaissance d’une éventuelle note de service ou du nouveau règlement intérieur. En effet, l’employeur pourra désormais appliquer selon sa volonté les conditions mises en place par François Rebsamen, le ministre du Travail.

La consommation de spiritueux en baisse

C’est bien connu : nous, les Français, n’avons plus de leçons à recevoir en matière d’élaboration de spiritueux ! Premier pays viticole au monde, la France produit les liquides les plus prisés au monde. Toutefois, il semblerait que la consommation française soit en perte de vitesse ces derniers temps. Retour sur des habitudes de consommation en plein bouleversement.

Quand la sobriété modère l’excès

spiritueux
Consommation en baisse

Sommes-nous devenus des carmélites ? Où est passé le Français bon vivant, ripailleur et ne refusant pas une bonne rasade ? En réalité, les habitudes en matière d’achat d’alcool ont changé depuis dix ans. Les Français consomment moins d’alcool. Selon un sondage réalisé en 2009, ils seraient 45% à ne boire qu’une fois par semaine. En 2000, ce chiffre était de 22% et la tendance à l’augmentation se confirme au fil des ans. Par ailleurs, les femmes conservent toujours leur réputation de sobriété modèle : elles sont en moyenne 31% à goûter un spiritueux au moins une fois par semaine quand les hommes se déclarent 47% à le faire. Ces arguments tendent à montrer que les Français se tournent de plus en plus vers une consommation occasionnelle. Les facteurs en sont multiples : les campagnes de prévention, les risques pour la santé, les tarifs de la boisson et également une certaine embellie dans les esprit de la notion de sobriété.

La qualité prime

On constate aisément que la baisse significative de la consommation s’accompagne d’une préférence accrue pour les produits plus raffinés, prestigieux et onéreux. La tendance affichée est celle d’une montée en gamme : la réjouissance du palais prenant le pas sur l’assurance d’une boisson en quantité. Pour preuve, la facture totale des Français pour leurs achats d’alcool a bondi de trente euros en quatre ans, entre 2008 et 2012, malgré une consommation globale en berne. Ceci devrait se poursuivre avec la hausse des taxes sur les spiritueux, amorcée depuis huit ans.

Le vin, un allié contre la dépression ?

La consommation d’alcool est un problème récurrent dans le monde de la santé. Et pourtant, même dans un régime diététique, l’alcool n’est pas définitivement condamné. Est-ce que le vin peut devenir un allié contre la dépression ?

vin
Le vin bon pour la santé

La consommation d’alcool

A fortes doses, l’alcool n’est pas recommandé pour la santé. Si vous êtes diabétique ou sujet aux maladies cardio-vasculaires, une consommation excessive de boissons alcoolisées ne vous aidera pas à améliorer votre bilan. Et pourtant, sans être interdites, certaines boissons comme le vin peuvent vous aider à affronter les aléas quotidiens de votre vie sans être complètement néfastes sur votre santé. Comme toute consommation de produits alimentaires ou liquides, il ne faut pas tomber dans l’excès, si on ne veut pas de problèmes de santé.

La consommation de vin

Une étude espagnole (publiée le 30 août dans la revue BMC Medicine) a été menée sur une population de 5500 hommes et femmes âgés de 55 à 80 ans. Ces personnes n’avaient pas été détectées pour dépression ou alcoolisme. Au terme de l’étude, il en ressort que les gens qui ont consommés entre deux et sept verres de vin par semaine, étaient moins assujettis à la dépression. Est-ce l’ivresse légère procurée par le vin associée à une alimentation méditerranéenne ?

De nombreuses données ont été prises en compte pour cette étude. Mais le bilan final est que la consommation de vin, avec modération, peut peut-être vous aider à oublier vos soucis du quotidien.