La production mondiale à la hausse

La production mondiale de vin tend à la hausse et fait pourtant face à un étonnant paradoxe. En effet, si le nombre d’hectolitres produits dans le monde augmente, la surface des vignobles tend à se réduire. Deux facteurs majeurs expliquent ce paradoxe : un climat plus clément qu’en 2012 et une forte augmentation de la productivité.

production de vin
production de vin

Un climat mondial clément

Les récoltes de 2013 ont été quantitativement plus importantes qu’en 2012. Le climat, à l’échelle mondiale, a été davantage avantageux pour les producteurs. Ces observations se manifestent dans les principales régions productrices.

Le continent européen, avec à sa tête la France, l’Italie, l’Espagne et le Portugal, a vu ses statistiques revues à la hausse par rapport à 2012. Selon l’Organisation Mondiale des Vignes et du Vin, si l’Europe représente près de 60% de la production mondiale, l’Espagne a vu sa production nationale grimper de près de 25%, tandis que l’Italie et la France ont observé des augmentations significatives de l’ordre de 2% et 7%.

L’Allemagne est l’unique cas enregistrant une baisse de la production, à hauteur de 1%. Cette tendance de hausse de la production est également observable aux États-Unis, en Australie, au Chili ou encore en Nouvelle-Zélande qui comptent parmi les plus importants producteurs mondiaux.

Une augmentation de la productivité

Une tendance se dessine : les terres viticoles se raréfient. Entre 2012 et 2013, on estime à 15000 le nombre d’hectares de vignobles en moins dans le monde.

Ce constant est principalement observable en Europe. Si la surface viticole globale diminue alors que la production croît, cela provient d’une augmentation de la productivité.

Les avancées technologiques favorisent un meilleur rendement viticole.

Le vin de Brad Pitt et Angelina Jolie remporte la meilleure enchère

Le 30 octobre 2013, un groupe de vignerons bio de la région de Correns a mis aux enchères 27 lots de bouteilles ainsi que des barriques afin de collecter des fonds pour une association congolaise.

Parmi ces lots se trouvaient des bouteilles et une barrique du domaine viticole de Miraval dans le Var, qui appartient aux stars Angelina Jolie et Brad Pitt, qui ont investi dans la production viticole en 2008, en association avec des vignerons français.

Château de Miraval
Château de Miraval

 

 La meilleure enchère de la vente a été remportée par le mécène « les vins Bréban », qui a acheté une barrique de vin blanc bio (228 litres) issue de la production du célèbre couple pour la somme de 10 100 euros. Grâce aux différentes ventes, mais surtout à cette enchère sur la barrique « Miraval Côtes de Provence », l’association « village durable » a pu recevoir la somme de 24 800 euros, soit 300 euros de plus que lors de l’édition 2012.

L’argent récolté l’année dernière avait permis au directeur de l’association, Achille Biffumbu, également ingénieur agronome, de former de petits producteurs à l’agriculture durable. Sa mission est en effet de lancer une production optimisée sur plus de 18 hectares situés sur la presqu’île de Buzi-Bulenga en République démocratique du Congo, afin de nourrir sa population, nombreuse. Avec d’autres bénévoles de l’association, il dispense ses formations depuis 2010 au sein de son école agroécologique.

Angelina Jolie et Brad Pitt ont donc mis leur célébrité au service de l’association congolaise, alliant la générosité à leur passion viticole, et redorant leur image de marque.

Bien choisir sa cave à vin

 

Tout amateur d’œnologie rêve de disposer chez lui de sa propre cave à vin.

Savoir conserver son vin et le faire vieillir dans des conditions optimales n’est pas une mince affaire et requiert de connaître certaines caractéristiques qui permettront à tout œnologue et autres amateurs d’acquérir la cave à vin la plus adéquate pour leur collection.

cave à vin
Choisir sa cave à vin

La cave à vin ou de vieillissement est l’option qui s’impose pour tout amateur de vin ne disposant pas d’une cave naturelle chez lui ; autant dire qu’elle est particulièrement utile chez celles et ceux qui vivent en appartement et n’ont pas la possibilité de s’aménager un espace dédié au vin dans leur domicile.

La cave de vieillissement recréé artificiellement les conditions de conservation du vin dans une cave naturelle. La température ambiante est généralement de l’ordre de douze degrés, ce qui permet au vin de vieillir dans les meilleures conditions.

Le marché de la cave à vin s’est grandement développé au cours de ces dernières années et de nombreux fabricants, y compris de grandes marques d’électroménager, produisent ces appareils de plus en plus prisés.

L’offre existante sur ce marché permet à tout œnologue d’obtenir sa propre cave à vin à des tarifs qui tendent vers le bas pour une qualité de produit tout à fait convenable.

Les prix varient en fonction de la capacité d’accueil de nombre de bouteilles, des qualités technologiques de l’appareil, des matériaux de construction de la cave à vin ; il est possible de trouver son bonheur à partir de quelques centaines d’euros pour des appareils comprenant une capacité de trente à cinquante bouteilles.

Les prix peuvent rapidement dépasser le millier d’euros mais cela dépend de plusieurs facteurs car bien faire vieillir son vin requiert quelques qualités essentielles quant à la bonne conservation de ce bien précieux.

Le vin se bonifie avec le temps mais cela implique des conditions de conservation strictes. Le choix de la cave à vin est par conséquent important. Il est conseillé pour cette dernière de remplir les conditions suivantes : s’assurer que la température soit constante et comprise entre douze et quatorze degrés, vérifier qu’il y ait une hygrométrie naturelle comprise entre 75 et 80% (il s’agit du taux d’humidité dans l’air).

Il est par ailleurs important de s’assurer que la cave à vin soit disposée dans un endroit où l’obscurité y est totale, qu’il y ait une absence avérée de vibration et d’odeur. Une aération permanente est requise. Toutes ces conditions doivent être réunies pour vous garantir un meilleur vieillissement du vin.

A ces critères mentionnés, il conviendra d’ajouter qu’il est préférable de choisir une cave à vin disposant d’une porte pleine et non vitrée ; cela permettra au vin de ne pas être atteint par les UV qui le détériorent.

Il est également recommandé d’avoir des parois intérieures métalliques de manière à assurer un taux d’humidité permettant la bonne conservation du vin. Le choix des matériaux et la capacité de la cave à vieillissement sont soumis à la libre appréciation de son futur acquéreur.

Bien choisir sa carafe à vin

La carafe à vin sert à oxygéner, décanter et rafraichir le vin. Le choix de cet objet dépend de nombreux facteurs, incluant le type de vin (rouge, blanc, rosé…), la qualité du produit (jeune, âgé), etc.

Le vin

Le vin est une boisson issue de la fermentation alcoolique du raisin. Cette transformation s’appelle la vinification. Il se répertorie en plusieurs variétés. Sa classification dépend des terroirs viticoles, des cépages et du processus de vinification. Grâce à ces trois facteurs importants, le vin sera rouge, blanc, rosé, sec, tranquille, effervescent ou bien doux.

carafe à vin
Bien choisir sa carafe à vin

Le sol où seront plantés les ceps de vigne et les variations climatiques sont un impact direct sur la qualité des raisins et la qualité du vin qu’ils produiront. Le cépage vise à varier génétiquement les pieds de vigne pour les rendre plus résistants aux changements climatiques. Il s’agit d’un procédé menant à une mutation ou à une hybridation (par bouturage ou marcottage) des ceps.
La vinification passe d’abord par la vendange, puis le pressage afin d’extraire le jus, aussi appelé moût. Ensuite vient la fermentation qui déterminera la qualité et la couleur du vin. À titre d’exemple, le vin rouge résulte de la fermentation du jus de raisin noir qui a été en contact avec la peau.

La classification

Le vin est également classé en fonction de la pression des gaz et de son vieillissement. On distingue ainsi le vin dit effervescent, tranquille, le vin primeur ou de garde.

Un vin tranquille, contrairement au vin effervescent, ne contient pas de bulles. Sa concentration en CO2 reste inférieure à 1 g par litre à une température ne dépassant pas les 20°C. Un vin est dit primeur (nouveau) quand celui-ci est directement vendu après la récolte. Un vin de garde est un vin qui peut être conservé jusqu’à 10 ans et plus dans une cave. Il sera considéré comme un vin mûr ou âgé.

Le choix de la carafe

D’ordinaire, les vins (rouges ou blancs) n’ayant pas encore atteint la maturité nécessitent une aération. La carafe leur permettra de gagner quelques années de plus rapidement. Pour ce faire, il faudra laisser le vin reposer dans la carafe pendant une heure au minimum.

Il faut savoir que les vins âgés (10 ans et plus) deviennent moins appréciables lorsqu’ils sont contenus dans des carafes. En effet, certains vins mûrs réagissent mal à l’oxygénation. Cependant, la carafe reste utile pour les vins âgés lorsqu’il s’agit de les décanter. Effectivement, la décantation consiste à débarrasser le vin de la lie qui se dépose au fond de la carafe.

Enfin vient la forme de la carafe. La forme dépend souvent du processus d’aération souhaité. Ainsi, une carafe en forme d’entonnoir augmente le processus d’aération et de décantation. Elle sera destinée au vin jeune. La carafe pour vin âgé aura pour objectif de retirer la lie. Cette dernière sera donc à faible contenance et sera munie d’un goulot étroit. Pour les vins blancs ou rosés, la carafe doit être dotée d’une base creuse.

 

Bernard Pivot : Dictionnaire amoureux du vin


Que vous aimiez le vin, que vous l’appréciez ou même que vous n’y connaissiez rien, voici le dictionnaire amoureux du vin. Ce livre est un bijou à découvrir.

communauté des amoureux du vin
Dictionnaire pour les amoureux du vin

 

 

Il faut le parcourir, le déguster. A la façon dont vous pourriez découvrir un terroir, ce dictionnaire amoureux du vin vous montrera la richesse des différentes étapes et origines du vin.

 

Tous ne sont pas représentés mais un très grand nombre d’entre eux vous émerveilleront. Ce livre écrit par Bernard Pivot vous apporte une culture immense. Ainsi, vous acquérez la culture de la vigne et du vin mais, en même temps, la culture de l’esprit et des hommes.

 

Bernard Pivot nous parle des « seigneurs » de la terre. De ces vignerons qui sont des auteurs, des artisans, des artistes. Tous aiment leur métier et le font partager. Bernard Pivot nous les conte et vous découvrez alors pourquoi le vin, ce nectar des dieux, existe depuis des millénaires, fait partie de l’humanité et nous appartient en tant que patrimoine national.

 

L’auteur nous explique ce produit, qui est aujourd’hui malheureusement malmené, dénigré, alors que ses vertus ont, depuis longtemps, été reconnues.

Entrez dans le dictionnaire amoureux du vin, suivez les étapes pas à pas, ou piochez au hasard des pages une remarque, un vigneron, un terroir.

Laissez vous happer, attraper. Enivrez-vous de cet univers. Jamais vous n’auriez pu imaginer parcourir un dictionnaire avec un tel plaisir. Le dictionnaire amoureux du vin est plein d’anecdotes, de la terre jusqu’à la cave, lieu mythique où l’avenir se construit à l’abri du temps. Un millésime exceptionnel à vous offrir.

 

Une récolte supérieure à celle de l’an dernier

Alors que l’an dernier la saison des vendanges s’était close sur une certaine déception en raison d’une récolte assez médiocre, la page semble être tournée pour l’année 2013 avec une production repartie à la hausse.

vin
La récolte 2013 repart à la hausse

 

Des producteurs satisfaits de leur récolte
 

Les experts estiment que la récolte de vin réalisée par l’ensemble des vignerons européens à l’automne 2013 dépasse, à hauteur de 15,2%, celle de 2012.

Ainsi, la France voit sa récolte de vin se présenter sous les meilleurs auspices puisqu’il est prédit une hausse de près de 7%. Toutefois, la récolte de 2013 restera probablement en deçà de la moyenne des années précédentes.

En ce qui concerne nos voisins européens, le bilan apparaît également positif. En effet, les vignerons italiens, espagnols et hongrois se réjouissent de leurs excellentes vendanges. De même, d’après l’organisation syndicale Copa-Cogeca, la récolte grecque s’avère aussi très intéressante.

Enfin, si la production s’est accrue au Portugal, elle n’a cependant guère varié en Pologne, en Allemagne ainsi qu’en Autriche.

Quelles perspectives économiques ?

Le bilan globalement positif des vendanges automnales laisse envisager la possibilité pour l’Union Européenne de reconquérir les marchés perdus en 2013.

Néanmoins, selon le secrétaire général de Copa-Cogeca, Pekka Pesonen, la prudence reste de mise et il importe d’être toujours sur le qui-vive afin d’anticiper les crises éventuelles.

En outre, Pekka Pesonen exhorte également les négociateurs européens, chargés de légiférer le commerce des vins avec les Etats-Unis, de s’assurer que les vins portent des indications signalant la provenance géographique ainsi que les mentions traditionnelles. Sachant que les Etats-Unis sont les premiers importateurs de vins européens, toutes les précautions suivantes ne sont pas anodines et doivent attester de l’authenticité du produit.

 

Bien choisir son verre à vin

Y a-t-il un verre adapté pour servir un type de vin ?

Ceci est un constat bien connu des œnologues : la nature du verre influe sur la qualité du vin lors d’une dégustation. Si vous êtes un amateur du précieux breuvage, vous devez donc choisir avec la plus grande attention les verres pour sa consommation. Que faut-il prendre en considération pour réussir votre choix ?

Effet du contenant sur le contenu : relation pas si dénuée de sens

vin
Bien choisir son verre à vin

Pour la plupart des consommateurs lambda, le vin reste le même quel que soit le verre dans lequel il est servi. Leur conception est celle-ci : peu importe le bocal pourvu qu’on ait l’ivresse. Ce n’est pas du tout la position des grands amateurs et des professionnels du vin. Deux constats militent en faveur de cette dernière thèse. Versez la même quantité du même vin dans deux différents verres : un verre à pied à bout effilé et un verre sans pied, de structure évasée de la base au buvant. Dégustez tour à tour, et non boire en un seul trait, ces deux quantités. Vous pourrez constater vous-même la différence.

Cet effet du verre sur la qualité du vin est pris en compte pour des raisons d’équité lors des concours ou des foires de vin. C’est le même type de verre qui est remis à chaque dégustateur. Afin de mettre tous les spécialistes dans les mêmes conditions d’appréciation. Il ne s’agit donc pas de vaines subtilités d’œnologue. Mais quels critères doivent déterminer votre choix ?

À chacun selon ses possibilités

En fait le critère fondamental demeure celui lié à la somme d’argent que vous êtes prêt à investir dans l’acquisition de vos verres à vin. L’idéal serait d’en avoir toute une collection, avec des catégories adaptées à diverses circonstances de la vie. En jouant sur la matière (cristal, cristallin ou kwarx), vous aurez ainsi des verres à vin de table, des verres pour les grandes réceptions, etc…

Mais si vous ne pouvez vous offrir ce plaisir que procure la variété, il est possible de vous contenter de trois types de verre. Les seuls écueils à éviter en termes de verre à vin, sont les verres à fleurs ou coloriés. Ils sont totalement inadaptés, car ils dénaturent l’aspect du subtil liquide. Évitez aussi celui communément appelé verre à moutarde. Il empêche une meilleure appréciation du bouquet, quelle que soit la qualité du vin.

La plus simple combinaison est de retenir trois types de verre au total, forcément à pied effilé. Une catégorie sera réservée aux vins rouges, par exemple les verres à Bordeaux. Un autre modèle servira uniquement les vins blancs. Pour ce cas d’espèce, la lyre sera préférée à toute autre forme. Et enfin pour le champagne, il n’y a rien de mieux que la flûte.

En termes de taille, toutes les dimensions sont admises. Il vous suffira d’éviter de revenir à l’antique usage des verres immenses pour le service du vin, habitude qui avait cours il y a plusieurs siècles déjà.

En définitive, le choix du verre à vin répond à des normes certes, mais tout dépend du tempérament de chacun. Et de ses moyens. L’essentiel est d’éviter de commettre des erreurs flagrantes de goût dans cette sélection.

 

Salon des vignerons indépendants de Lyon: des vins et des hommes

L’édition 2013 du salon des vignerons indépendants de Lyon se tiendra à la halle Tony Garnier du 24 au 28 octobre prochains.

Cette étape lyonnaise sera encore une fois l’occasion pour les petits producteurs de mettre sur un même plan d’intérêt le vin, la vigne et les Hommes qui la travaillent.

foire aux vins
Salon des vignerons

Une affaire de passion et de terroir :

Aller à la rencontre des vignerons indépendants à Lyon, c’est partir en quête des origines du produit fini et comprendre le travail de passionnés, qui vivent pour leur production et gagnent leur vie hors des circuits de distribution classiques, comme si apprécier un vin à sa juste valeur nécessitait d’abord d’appréhender des cultures, des émotions, un savoir faire.

L’homme est il plus important que le produit ? Surement pas mais il le rend meilleur et surtout lui donne une âme, qui échappe souvent au consommateur citadin tributaire de la grande distribution ou – au mieux – de son caviste préféré, qui reste un généraliste du vin.

Concours, références et dégustations :

Le Salon des vignerons indépendants de Lyon rétablira cette vérité et, à la manière d’un salon de l’agriculture, emmènera les amateurs de vins aux bâtisseurs de vins. Cette année encore, le visiteur devra être sélectif pour entrevoir quelques-unes des 5 500 références, bêtes à concours soumises à un panel de 1 200 jurés connaisseurs.

Les 545 vignerons du millésime 2013 en profiteront pour prendre le pouls de leur outil de travail : état et résistance de la vigne, conditions climatiques rencontrées cette année, efficacité des traitements et évolution des cépages…

Dans ce salon qui abrite l’un des concours de vin parmi plus renommés du territoire, les vins traditionnels côtoient les vins bios ou labellisés, car le pari de la qualité ne réside pas sur l’étiquette, mais dans le terroir. Tant qu’il y aura des Hommes…

Salon des vignerons indépendants de Lyon – Du jeudi 24 au lundi 28 octobre 2013 – Horaires d’ouverture :

Jeudi 24 de 15h à 22h
vendredi 25 –samedi 26
Dimanche 27 de 10h à 20h
Lundi 28 octobre de 10h à 18h

L’étiquette de vin : une source riche d’informations !

Vous avez invité des amis à manger à la maison, mais voilà : au supermarché, vous êtes bien en mal de trouver une bouteille de vin qui s’accommodera avec votre coq en sauce.

Bien qu’il soit trop tard pour s’inscrire à des cours d’œnologie, il est quelques connaissances essentielles qui vous permettront de déchiffrer l’étiquette du vin et d’en savoir un peu plus sur son compte.

La CEE et l’Administration française ont défini plusieurs mentions obligatoires dont chaque bouteille doit se revêtir. Celles-ci doivent vous renseigner non seulement sur l’origine du vin, mais également sur ses conditions de production et mise en bouteille.

vin en bouteille
Savoir lire l’étiquette d’une bouteille

Les renseignements spécifiques aux vins d’Appellations d’Origine

Tout d’abord, renseignez-vous sur la catégorie de vin à laquelle vous avez à faire : s’agit-il d’un vin de table (aujourd’hui appelés « vins sans Indication Géographique), d’un vin de pays (ou Vins avec Indication Géographique Protégée), ou d’un vin d’origine contrôlée (AOC) ? Les étiquettes de vin AOC doivent obligatoirement porter le nom de la région de production, bien que celui du cépage ne soit pas censé apparaître, à l’exception de certaines régions telles que l’Alsace, le Jura, la Touraine ou encore la Savoie. A l’inverse, les vins d’origine sont les seuls à pouvoir porter sur leur étiquette le nom de Château, Cru, ou Clos (qu’il s’agisse de vins AOVDQS – Appellation d’origine vin délimité de qualité supérieure – ou d’AOC).

Des renseignements sur la mise en bouteille et les caractéristiques du vin

Chaque bouteille doit bien sûr également indiquer le degré d’alcool, et la contenance. Une autre mention obligatoire pour toutes les catégories de vin est le nom et l’adresse de l’embouteilleur, avec une indication sur le lieu de mise en bouteille si celle-ci a eu lieu sous la surveillance du viticulteur ou du négociant.

Millésime et conseils de services

Le millésime, tout comme le nom des éventuelles récompenses remportées, sont des informations facultatives qui peuvent pourtant faire toute la différence.

Méfiez-vous cependant des mentions « élevé en fûts » ou « vendangés à la main » qui ne sont pas nécessairement des gageures de qualité, dans la mesure où l’information n’est que partielle. Vous pouvez par contre vous inspirer des conseils de plus en plus fréquemment donnés sur la contre-étiquette. On peut y découvrir le type de mets que le vin peut accompagner, de quels cépages il est composé (notamment pour les vins de table), ou encore la température de service conseillée.

Alors, vous avez choisi ?

Il est bien évident qu’il sera moins risqué de s’orienter vers un AOC si vous souhaitez être certain(e) de convaincre vos amis de vos connaissances en œnologie.

N’oubliez pas également de prévoir des boissons sans sulfites ou non alcoolisées si vous avez parmi vos hôtes des femmes enceintes, ou des personnes allergiques aux SO2.

Enfin, si vous souhaitez servir votre vin selon les règles de l’art, et en fonction de ses caractéristiques, vous pouvez tout à fait le mettre en carafe afin de le laisser décanter, s’il a de l’âge, ou tout simplement de l’aérer ou de libérer son parfum s’il s’agit d’un jeune vin un peu corsé.

 

La contrefaçon touche aussi le vin

Omniprésente au sein du commerce international, la contrefaçon touche aussi le vin. Si, à l’heure actuelle, seuls les crus les plus prestigieux sont concernés, la plupart des professionnels de la filière vin restent néanmoins sur le qui-vive.

vin
La contrefaçon touche aussi le vin

 

La contrefaçon des grands vins : un phénomène en plein essor

Les chiffres inhérents à la contrefaçon des vins s’avèrent inquiétants. En effet, les économistes estiment que 20% du volume de vin échangé à travers le monde proviendrait de la contrefaçon. En outre, l’INAO traite environ 300 dossiers par an liés à la contrefaçon des grands crus.

Force est de constater que la contrefaçon des vins apparaît comme un business fort lucratif. Le phénomène, en vogue depuis les vingt dernières années, doit être mis en corrélation avec la croissance économique que connaissent les pays émergents. En effet, les faussaires ont rapidement compris que les classes aisées de ces pays apprécient tout particulièrement les luxueux produits européens tels les grands crus français. Ainsi, plus d’un quart des quelques 300 dossiers traités par l’INAO concernent la contrefaçon des vins en provenance de Chine.

Comment reconnaître les contrefaçons

Laurent Ponsot, spécialiste des contrefaçons de grands crus, relate une escroquerie concernant la cuvée Romane-Conti 1945. Ainsi, il n’existe que deux tonneaux de ce prestigieux cru de Bourgogne. Or, depuis 25 ans, il s’en serait écoulé plus du quintuple, ce qui corrobore les soupçons de contrefaçon.

Comment remédier au problème?

Soucieux de préserver l’authenticité de leurs vins, les vignerons utilisent des étiquettes numérotées mais également des bouteilles gravées. On constate aussi l’utilisation d’internet et de procédés plus high-tech tels que des codes barres infalsifiables ou encore des codes à bulles. Cette dernière technologie, présentée comme infaillible, connaît un réel succès tant au seins de l’Hexagone qu’à l’étranger.